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    Quel est le statut des femmes en Inde ?

    Les relations sociales inégales entre les femmes et les hommes au sein du ménage et du marché se manifestent de manière extrême. L'État ne parvient pas à modifier les relations sociales actuelles fondées sur la dépendance, l'oppression et l'exploitation. Les dispositions socio-économiques fondées sur la disparité entre les sexes se traduisent par des salaires inférieurs pour les femmes, leur sous-représentation sur le marché du travail et leur position désavantageuse dans les domaines de l'éducation et de la santé.

    Situation défavorable des femmes en Inde

    La constitution indienne a fait de l'égalité des sexes un principe directeur. En tant que telle, la famille devrait être essentiellement une unité égalitaire fondée sur l'égalité des droits des personnes qui forment un ménage. La subordination des femmes aux hommes imprègne la vie familiale dans la plupart des classes et des castes en Inde. Une étude sur le statut des femmes dans l'histoire de l'Inde est une tâche difficile pour de nombreuses raisons.

    La notion d'un meilleur statut pour les femmes indiennes a évolué progressivement, à travers des réformes et des changements spirituels et sociaux. Elle a connu des hauts et des bas. En réalité, la véritable émancipation des femmes a commencé avec l'éducation, la mobilité professionnelle, la diversification des rôles, les changements dans le mariage des enfants, le remariage des veuves, le sati, etc.

    La femme est la compagne de l'homme, dotée des mêmes capacités mentales. Elle a le droit de prendre part aux moindres détails des actions de l'homme et dispose des droits exacts de liberté. Les femmes indiennes présentent des caractéristiques multidimensionnelles variées. Elles ont des valeurs et des rôles avancés ou rétrogrades, selon les groupes religieux et les castes de l'Inde. La plupart d'entre elles sont des femmes au foyer.

    Les filles des villes sont mieux placées et ont profité des possibilités actuelles de croissance à un rythme plus rapide que les filles des campagnes. Dans le domaine de la science et de la technologie, elles jouent aujourd'hui un rôle formidable. Elles ont encore de nombreux obstacles à surmonter. Dans une société patriarcale comme l'Inde, la répression de ces filles a toujours été justifiée comme une chose naturelle. Les Indiens et les militants sociaux n'ont pas pris au sérieux la question de la stratification des sexes.

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    Constitution et législations indiennes

    La Constitution et la législation indiennes accordent un statut égal aux personnes. Selon l'article 14 de la Constitution, l'État ne peut refuser à quiconque l'égalité devant la loi. Mais en fait, toutes les femmes n'apprécient pas cette égalité de statut avec les hommes. C'est surtout au sein du foyer que les femmes mariées sont le plus susceptibles de connaître une inégalité relative en raison des mentalités patriarcales, des stéréotypes rigides sur les rôles sexuels et de l'impuissance socio-économique. En Inde, la famille est essentiellement patriarcale et patrilinéaire, ce qui empêche les relations égalitaires entre les sexes.

    Il existe un excellent préjugé sexiste dans la société qui empêche les femmes d'aller de l'avant dans la vie. La conscientisation des filles leur fait prendre conscience de leurs conditions socio-économiques, de leurs responsabilités et de leurs droits, ainsi que de la meilleure façon de briser les chaînes de l'ignorance. Tant que les filles ne seront pas convaincues qu'elles ne sont pas inférieures aux hommes et à la société, elles n'auront pas la capacité de reconnaître leur individualité et leur rôle dans la société. Nous pouvons faire des lois et promulguer des législations, mais les législations à elles seules ne sont pas susceptibles d'empêcher les atrocités commises à l'encontre des femmes. Celles-ci ne peuvent être stoppées que lorsque les membres de la société construisent une opinion publique contre ces atrocités.

    Pour cela, il est nécessaire de modifier l'attitude de la société à l'égard des femmes. Il faut sensibiliser les femmes à leurs droits et à leur rôle dans la société. Pour ce faire, une action pourrait être lancée par le biais d'une mobilisation massive des femmes en faveur de leur propre autonomisation. Les médias peuvent jouer un rôle essentiel pour provoquer des changements radicaux dans les attitudes des hommes et des femmes dans la société.

    Selon le recensement de 2001, le rapport de masculinité est de 933 femmes pour 1000 hommes. L'évolution défavorable du rapport de masculinité et sa diminution dans les groupes d'âge sont devenues un sujet de préoccupation en Inde. La préférence pour les fils, la discrimination sexuelle au sein des ménages et l'accès restreint aux soins de santé peuvent expliquer cette tendance.

      Comment le manque d'attention a coûté cher aux femmes ?

    L'Inde a adopté une législation interdisant l'utilisation de techniques de diagnostic prénatal pour la détermination du sexe. Des efforts sont actuellement déployés pour mettre en œuvre un plan d'action global visant à lutter contre la violence à l'égard des petites filles par l'infanticide, la sélection du sexe et la traite des êtres humains.

    Conseil central de la protection sociale

    L'approche de la promotion des femmes dans le premier plan quinquennal (1951-1956) n'était pas évidente. Les femmes étaient considérées comme des êtres ayant uniquement besoin de services d'éducation, de bien-être et de santé. Le Central Social Welfare Board (CSWB), créé en 1953, a entrepris de commercialiser plusieurs mesures d'aide sociale par l'intermédiaire d'organisations bénévoles. Le CSWB et le programme de développement communautaire ont encouragé ces organisations à fournir des services essentiels en matière d'éducation et de santé au cours des premier et deuxième programmes quinquennaux. Les troisième, quatrième et cinquième stratégies ont conservé la même approche sans apporter aucune aide aux stratégies de perspectives de développement et d'autonomisation des femmes. Le sixième plan quinquennal (1979-1984) n'a pas réussi à éliminer les disparités et les injustices dans la vie sociale et financière. Le septième plan quinquennal (1985-1990) a mis l'accent sur la stratégie d'attaque directe des problèmes de pauvreté, de chômage et de création d'emplois rémunérés pour les jeunes et les femmes. La huitième stratégie (1993-97) visait à "s'assurer que les femmes ne soient pas exclues des bénéfices du développement dans les différents secteurs et des programmes spéciaux ont été mis en œuvre pour compléter les programmes généraux".

     

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